DC Comics a, une fois de plus, sorti un film avec un nouveau super-héros : Black Adam. Ce qui va suivre n’est pas des plus réjouissants, je dirais même fortement mitigé Black Adam – « L’industrie des super-héros, ça rapporte »
Black Adam souhaite à tout prix nous empêcher de réfléchir l’ombre d’un instant seulement à la vacuité effective qui a volé la place à une introspection du anti-héros, il déploie, alors, une accumulation foisonnante d’action. Vous n’échapperez pas aux écueils habituels du blockbuster super-héroïque s’imprégnant un peu trop de la recette du studio Marvel mais où se démarque le MCU, c’est dans la pluralité des super-pouvoirs, tandis qu’ici, on a encore un ersatz de Superman.
Hawkeye est noir, ce qui est assez singulier pour être remarqué, c’est que cela ne me déplaît pas car tant que ce sont les personnages secondaires et pas les héros de notre enfance qu’on fonce ; par exemple, ça ne m’avait pas perturbé que Martian Manhunter troque son vert accoutumé contre un noir moins séant mais plus inclusif dans Smallville. Côté casting, Dwayne Johnson dit « The Rock » plastronne tout le film avec une pâle figure monolithique.