Les mini-critiques de Trilaw : Prey sur Disney +, After Blue…

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Qui l’eut cru ? Disney se lance avec Prey dans le survival en reprenant le mythique Predator sous l’égide de Disney+.

« Il est dit qu’il y a très longtemps, un monstre visita ces terres »

Qu’est-ce que c’est que la saga Predator, si ce n’est imaginer un prédateur venu d’ailleurs, quelque chose qui se placerait au-dessus de l’homme dans la chaîne alimentaire, même si ce n’est pas pour se nourrir qu’il chasse mais par pur plaisir, encore plus durant cet opus où il va tour à tour se débarrasser des superprédateurs du règne animal.

Lorsque le film pourrait tomber dans la misogynie ordinaire hollywoodienne de la femme éplorant à l’aide, l’indienne qui sait (un peu trop) bien se battre rabat le caquet à cette bande de mâles alpha. Ce nouveau volet parvient à se renouveler en déplaçant le récit dans les vastes plaines d’Amérique du Nord, au cœur d’une tribu amérindienne, parangon de la chasse. Néanmoins, il manque d’une dimension bestiale à la brutalité montrée.

After blue (paradis sale) « La Terre était pourrie, malade. Alors, on a dû chercher ailleurs. »

Eh oui, la science-fiction française existe bel et bien mais tant bien que mal aussi. On commence par une étrangeté liminaire à coups de massacres et de saphisme, pour se noyer par la suite dans une banalité qui épuise. Le conte initiatique d’une femme hommasse talonnant un être néfaste appelé Kate Bush assèche son cran et notre indulgence. L’image a beau être belle, j’ai été abattu par ce long récit qui ne semblait pas arriver à sa conclusion et cet érotisme obsolète.

Notre-Dame brûle « Quelle catastrophe ! Huit siècles d’Histoire. »

Proche du World Trade Center d’Oliver Stone, je dois bien lui reconnaître de la majestuosité et de la magnificence aux reconstitutions et que les flammes sont effarantes mais n’est-ce pas le boulot ordinaire des héros du feu à des dimensions impressionnantes ? Va-t-on dès lors réaliser des films sur les incendies comme on le fait déjà avec les tueurs en série ? Je ne néglige pas le choc national ni la vaillance modeste des pompiers, je souligne simplement le vide narratif que c’était.