Menton est une ville française frontalière de l’Italie. Elle est habituellement connue pour les structures à thème composées d’agrumes avec sa fête du citron.
Le 4ème Festival du Film Fantastique international de Menton 2020 renforce la notoriété de cette bourgade que l’on appelle « La Perle de la France ».
L’événement s’est déroulé du Vendredi 16 au Dimanche 18 octobre 2020 malgré la période compliquée de pandémie liée à la crise de la Covid-19.
Le programme du festival Menton
20 courts métrages de créateurs indépendants choisis sur 2500 ont été présentés à un jury professionnel et un jury public. Les 5 projections sont étalées sur 2 jours. En outre, un “speed dating” professionnel a pu permettre à de jeune talents de l’audiovisuel et de la comédie de rencontrer les professionnels du secteur.
Tout le monde est masqué et on respecte les gestes barrières contre le coronavirus en cette quatrième édition du Fantasy Film Festival de Menton.
Dans le hall du casino Barrière, il suffit de prendre la première à droite. Mais avant toute chose, nous rencontrons le directeur du festival, Fabrice Ceccherini, qui est sur tous les fronts. Il met un point d’honneur à accueillir tous les invités comme il se doit avec son staff composé d’une dizaine de personnes .
Marie Barrouillet : Portrait d’une jeune actrice
Dans l’entrée “Halloweenesque” du casino barrière de qui accueille le 4ème Festival International du Film Fantastique de Menton 2020, nous sursautons face à un Joker Hurlant tenant une poupée en cage, nous apercevons l’une des premières à arriver sur les lieux . En cette matinée du vendredi 15 Octobre 2020, Marie Barrouillet, originale avec sa veste rose pailletée, attire notre regard.
Quelques apparitions remarquées
La jeune actrice tient à son actif une apparition en tant que figurante dans le film de science-fiction Valérian, a également joué une des clientes de Mimie Mathy dans la série Joséphine Ange Gardien, et est apparue dans la série policière Section De Recherches.
Autour d’un verre d’eau fraîche, nous entamons alors la conversation avec une jeune personne décontractée qui nous met directement à l’aise.
Qui est Marie Barrouillet?
Je suis une jeune actrice un peu geek sur les bords et membre du jury officiel du festival. A la base, je suis venue sur Paris pour faire une fac de japonais car je suis très fan du Japon. Mais je ne suis pas du tout faite pour le système fac.
Avec Joséphine Ange Gardien, je devais faire de la figuration à la base.
J’ai adoré l’ambiance du plateau et comme j’avais fait du théâtre étant plus jeune, je me suis dit “oui j’ai envie d’être actrice”. Je suis rentrée chez moi et j’ai dit “Papa maman, j’ai changé d’avis je veux être actrice!”. Du coup, mon père m’a proposé un deal : “je te paye ta première année de cours de théâtre, mais si à la fin de l’année les profs ne sont pas contents ou que tu n’a pas travaillé, ce sera fini. » Il ne me demandait pas non plus de jouer dans des grosses productions, mais même si c’était des courts métrages étudiants, que je puisse au moins faire quelques petits rôles. Si jamais je n’y arrivais pas, je devais retourner à l’école. Donc j’ai fait le cours Florent qui est le plus réputé et comme la première année a bien marché, j’ai enchaîné sur une deuxième année et j’ai continué ma carrière d’actrice.
Pensez-vous malgré votre jeunesse avoir aujourd’hui atteint un but?
Un but, oui et non, dans le sens où j’ai déjà réussi à tourner. En tant qu’actrice, c’est déjà un but en soi car j’ai plein d’amis qui n’arrivent pas à tourner. Dans un certain sens, j’ai réussi à me démarquer mais le chemin est encore long et je n’ai pas du tout encore atteint les objectifs que je me suis fixés.
Qu’est-ce que cela fait de travailler avec une star comme Mimie Mathy? Des similitudes entre son personnage et elle?
C’était très impressionnant parce que Mimie mathy je l’ai découverte quand j’étais petite en regardant les épisodes de Joséphine. Quand j’ai su que j’avais le rôle principal et que j’allais beaucoup tourner avec elle, j’étais ravie et un peu nerveuse à la fois car c’est Mimie Mathy quand même. C’est une personne qui met les gens très à l’aise. Eh oui, je pense que l’on ressemble forcément un peu à son personnage quand on joue car on y met de sa personne. Mais Mimie Mathy est une personne qui aime plaisanter et je dirais même plus que Joséphine.
Vous avez donc participé à l’épisode d’Halloween en 2019?
Oui, j’étais sa cliente. J’avais le rôle de la jeune chanteuse qui avait perdu sa mère il y a quelques années. Chez elle, il se passe des choses un peu étranges et Joséphine va venir élucider un peu tout ça.
Qu’avez-vous ressenti de jouer dans une superproduction comme Valerian? Et le fait de jouer avec des acteurs de renommée internationale?
C’était très impressionnant. J’avais du mal à y croire car un de mes films préférés c’est Léon. J’étais vraiment ravie de me retrouver là dessus et à la base c’était parti pour de la figuration. C’était un moment où ils cherchaient un peu des gueules, des mannequins, ou mêmes des personnes en situation de handicap avec une démarche très humaine pour le coup. Pour ma part, je faisais un peu de photos, j’avais une page de modèle et c’est grâce à ça qu’ils m’ont contactée. A ce moment là, j’hésitais à refaire de la “figu”. Il ne faut pas trop en faire quand on est acteur, car après on est catalogué figurant, et ça devient compliqué.
J’ai donc hésité à dire oui
Puis je me suis dit « bon c’est Luc Besson quand même, donc c’est pas grave. Tant pis, je fais la figu”. Par la suite, il m’ont appelé pour tourner un petit rôle, et là, j’étais ravie.
j’ai pu croiser Dane DeHann
Mais je n’ai pas eu beaucoup d’interactions avec les acteurs sur le plateau de tournage. C’était impressionnant de voir tout ça quand même, surtout au moment où j’ai eu mon rôle et où j’ai pu monter dans les loges et voir le nom de Rihanna ou Cara Delevingne en sachant que ma loge était juste à côté de la leur.
Travailler avec Luc Besson, qu’est ce que cela fait?
Je n’ai pas pu avoir un entretien très long avec Luc Besson mais c’est une personne qui est très empathique. Il aide beaucoup ses comédiens, il parle doucement et il prend le temps de les accompagner. Par exemple, il y avait une scène où un personnage devait pleurer et comme il n’y arrivait pas, Luc Besson n’a pas hésité à partager ce qu’il savait sur la gestion des émotions.
Dans le film Valerian, vous jouez un personnage en images de synthèse.
Oui, je jouais un personnage en images de synthèse. J’ai des amis qui m’ont reconnue, mais c’est vrai qu’on ne me reconnaît pas forcément. En regardant le film avec ma grand-mère, elle a réussi à me reconnaitre lors d’un plan de figuration. je lui ai dit “Ah ben quand même, tu réussis à me reconnaître en figuration mais pas en Alien? ” dit elle en riant.
En somme, quelle est l’expérience qui vous a le plus marquée en tant qu’actrice?
Valérian qui est une grande production même si je n’étais là que 3 jours, immergée dans le cinéma à l’américaine avec des écrans bleus partout. Joséphine ensuite, car c’était mon premier grand rôle. Nous étions une bande de quatre ados et nous étions toujours ensemble. Ce qui est top, c’est cette ambiance vraiment très familiale qui s’installe, car on se voit tous les jours.
Utilisez vous une méthode de jeu comme par exemple la méthode “Actors Studio” que l’on retrouve dans les cours de théâtre? .
La méthode Actors Studio c’est vraiment la méthode à l’américaine où les stars se glissent vraiment dans le personnage. Ce n’est même plus jouer, c’est devenir le personnage. Il y a Charlize Theron qui pour faire Monster s’est installée dans un squat. Je pense aussi à Christian Bale qui était super baraqué pour Batman puis qui est devenu tout maigre pour faire The Machinist. Le cours Florent ça va plus être dans l’émotion, et d’ailleurs c’est très théâtral aussi mais rien n’est obligatoire, chaque acteur choisit sa méthode en fait.
Quels sont vos futurs projets?
L’été dernier, j’ai tourné Joy Of Life qui est un ensemble de courts métrages qui vont en former un plus long et qui est réalisé par Vincent Denis. Ce qui était assez drôle lors de la réunion de rencontre du tournage, c’est qu’il y avait un gars de Joséphine Ange Gardien. Même si nous n’avions pas de scène ensemble, ça faisait plaisir de se voir à nouveau.
Ensuite, j’ai pour but de réaliser un court métrage mais il faut encore que je trouve une équipe.
Qu’est-ce qui vous a poussé à participer au 4ème Festival du Film Fantastique de Menton?
Cela faisait déjà plusieurs fois que Fabrice Ceccherini m’invitait au festival du Film Fantastique mais je travaillais à ces moments là. Pour le 4ème j’étais libre et comme j’adore l’univers du fantastique c’était l’occasion de venir pour faire partie du jury officiel.
Un mot pour finir?
Il ne faut jamais rien lâcher. Quand on a une idée derrière la tête, il faut se donner les moyens. Peut-être que ça marchera ou ça ne marchera pas, mais au moins, on aura essayé.
Les créations de Chantal Maurine Toppan
Nous sommes immergés dans une représentation plastique et haute couture de robes créées à partir de Tulle jaune, ainsi que de deux autres créations originales fabriquées avec de la pellicule film 35mm. Ces splendides confection,s nous les devons à Chantal Maurine Toppan qui se définit comme une plasticienne avant d’être une styliste.
Nous tendant une carte de visite confectionnée à partir de la récupération d’un Compact Disque, Chantal Maurine Toppan décrit ce qui l’a inspirée pour la création des robes qui ont habillé les hôtesses du festival.
Elle explique faire beaucoup de récupération
Elle est en effet engagée dans une thématique éco responsable. Inspirée par le Film Les Oiseaux d’Hitchcock, elle confectionne des robes qu’elle associe à ces volatiles posés sur un fil électrique. la plasticienne conçoit dès lors des vêtement faits de vieilles bandes de film cinéma en 35 millimètres, de compact disques, même de la structure d’un vieux cubi de vin pour le corsage.
Ses premières propositions du genre ont été faites à partir de vieux journaux qui ont séduits rapidement les créateurs du journal.
Elle nous précise en outre avoir eu l’idée de la fabrication avec de la pellicule cinéma, difficile à trouver. Un cinéma de Cannes leur a donné son accord pour lui fournir le matériau dont elle avait besoin.
C’est en récupérant tout ce qui est jeté qu’elle élabore ses confections. C’est ainsi qu’elle nous dit faire un travail qui mêle plasticité et originalité.
Chantal Maurine Toppan a ainsi plus d’un tour dans son sac. Elle se base sur un concept de réalisations “éco couture” qui va au-delà du « Ready Made » ce courant artistique donnant à des objets ordinaire la valeur d’objets d’art.
2 jours de diffusion et une vingtaine de courts-métrages!
Le soir venu de ce vendredi 16 octobre, les portes s’ouvrent pour le jury officiel. Il est composé de son président, Guillaume Lubrano, Réalisateur de la série dystopique Métal Hurlant. Ce show met en avant des histoires se situant à des époques et des endroits différents dans l’univers. Le fis conducteur suit des protagonistes subissant les erreurs de la société. En outre, les autres membres sont l’actrice Sophie Maréchal , L’actrice Emilie Piponnier, l’acteur James Gérard et l’actrice Marie Barrouillet.
La rédaction fait partie du jury public. Ainsi, nous emboitons alors le pas et nous accompagnons Lamia Baillon, étudiante à l’Ecole Supérieure de Réalisation Visuelle de la ville Nice, Denis Roda directeur de l’agence immobilière century 21 de Roquebrune Cap-Martin et partenaire du festival. Thierry Terranova est là lui aussi, musicien et animateur de la radio de l’émission Thierry fait son cinéma sur RFM. Et pour finir, Marie Synave, vice présidente de la caisse locale du crédit agricole et partenaire de l’événement est également avec nous.
Au micro, le maire de Menton, Jean-Claude Guibal, introduit la première séance de projection
Le maire de Menton introduit le festival en remerciant les artistes qui ont permis de faire vivre le festival malgré les conditions actuelles particulières. Il félicite la volonté de pouvoir se rapprocher d’un public jeune au delà d’internet et des réseaux sociaux. Il nous demande à tous de rêver et de sortir le plus possible du conformisme de la vie quotidienne.
Lors de la première projection, la qualité est au Rendez-Vous malgré les restrictions budgétaires des uns et des autres. Tous les films présentés sans exception montrent la force et le temps de travail qui ont permis ces réalisations. La qualité scénographique , les répliques, la musique, certains ont su toucher le public et les jury plus que d’autres. Cependant, l’analyse de toutes ces bijoux audiovisuels se fait sur plusieurs heures. Le jury devra même débattre jusqu’à deux heures du matin dans la nuit du samedi au dimanche.
Les courts métrages primés
*Attention spoilers*
Pipo et l’amour aveugle
Ce film est de la pure science-fiction dans un hypothétique futur centré sur le contrôle des émotions. Le film gagne le prix du meilleur court-métrage. Sa composition est touchante et le jeu des acteurs est efficace sans trop de paroles. Cela suffit à transmettre l’essence même de l’émotion. Et pour couronner le tout, un deuxième prix lui est attribué. L’actrice Solange Fréjean reçoit le prix de la meilleur interprétation féminine.
Le prix spécial du festival
Ce prix spécial fait intervenir le choix de Fabrice Ceccherini. Il nous confie être particulièrement touché par le film Breaking Point, Un Fan Film non officiel associé à l’univers de Star Wars.
Le prix de la meilleur interprétation masculine
Un prix que l’on remet à l’acteur Laurent Jumeaucourt pour Le Rôdeur, dépeint une interprétation cérébrale du vieillissement.
Le prix des meilleurs effets spéciaux
Cosmic girl l’obtient grâce à son graphisme fin, avec un récit qui fait état d’une dualité entre humains et extraterrestres.
Reflet
Reflet reçoit deux prix: celui du jury du public et du meilleur scénario. Il raconte une histoire originale qui imagine ce qu’il se passe de l’autre côté de notre miroir.
Le film Dibbuk
Il reçoit pour sa part le prix de la meilleur composition musicale. C’est également un véritable coup de cœur pour la rédaction.
Dibbuk, Un film mêlant émotions et palpitations
Si l’on devait donner le prix du meilleur court métrage, Dibbuk aurait certainement été le choix Numéro 1 .
*Attention Spoilers*
Dibbuk brise les codes de l’exorcisme jusque là inexploités à travers le prisme de la religion juive. Dayan Oualid, interprète le rôle principal. Dans son jeu, il mêle à la fois l’expression d’un personnage drôle mais averti. L’histoire réinvente un genre et transcende la simple idée d’épouvante et de terreur. Dibbuk conjugue à la perfection la noirceur et l’humour comme un plat sucré salé gustativement équilibré.
Réalisation du court métrage : Dayan Oualid
Production déléguée : Trois Jours de Marche
Co-Production : ADJCI – Association des Jeunes Cinéastes Indépendants
L’univers de Dibbuk, c’est l’exorcisme.
Un thème repris à multiples reprises depuis le film l’Exorciste ayant marqué les esprits en 1973. Ce qui différencie Dibbuk des autres du genre, c’est son élaboration comparable à la fine horlogerie d’une montre. Durant la diffusion, notre cœur se met au diapason d’une profonde musique qui balance notre rythme cardiaque. Ceci lui permet de recevoir le prix de la meilleure bande son. Pour le reste, le scénario offre des touches d’humour sans parodier l’acte de l’exorcisme . Les effets spéciaux sont peu nombreux mais il n’y a pas n’a besoin de contorsion graphique pour nous captiver. Dibbuk ne pousse pas à l’exagération mais à l’émotion.
Et si l’esprit vous en dit, nous vous invitons à voir ce film sur la plateforme Shadowz, une interface déclinée en une application Smartphone et un site internet qui réunit des classiques de l’épouvante et de l’horreur mais également des créations indépendantes qui ne manquent pas de qualité.
Rencontre avec l’équipe du court métrage
Après la remise des prix, nous partageons une ambiance détendue avec l’équipe de Dibbuk. Ils nous invitent chaleureusement à sa table et avec eux, Pas de chichis et pas de grosses têtes. Les protagonistes que nous rencontrons ne font preuve que d’humilité, comme tous les autres participants. Malgré tout, ce festival nous a servis de nombreuses cabrioles créatives. Les budgets serrés ont tout de même produit de véritables pépites.
Dayan Oualid est un joyeux boute en train. C’est lui qui a écrit le scénario du film. Ses camarades nous le montrent quand tous les yeux se dirigent vers lui quand nous leur demandons qui est l’instigateur du projet.
Dayan est très fan du cinéma de genre et notamment celui de l’épouvante.
Ils nous avoue d’ailleurs regarder tout ce qui se fait au cinéma en terme d’exorcisme. Ce genre, il a décidé de le partager avec toute son équipe. Ils ne se connaissaient pas pour la plupart mais ont fini par devenirs amis. “Nous sommes une famille” nous délivre d’ailleurs Ben Aboulker, un acteur qui a été casté pour les besoins du film.
Dayan se confie au fil de nos interrogations. Pour lui, mettre en place un film parlant d’exorcisme dans la religion juive est une vraie épreuve. Ça n’a quasiment jamais été fait. “Des obstacles, il y en a eu plein me dit-il, mais de tout genre”. En effet, il m’explique que le budget de 4000 euros fut à l’origine de quelques épreuves matérielles. Il précise qu’il y a également quelques tabous dans la religion juive mais personne n’a interdit la réalisation. Ce qu’il faut retenir, c’est que les scènes impressionnent. La suggestion est parfois donc plus éloquente que la démonstration. C’est ainsi que Dibbuk nous parle.
“A l’initiative, je n’avais pas pensé à un film”
“A force de faire des recherches, je me suis rendu compte à quel point c’était ciné génique », explique notre interlocuteur.
« Il y a tant d’éléments manquants sur le sujet qui m’ont interpellé au fil des recherches ». Il découvre alors que les films sur l’exorcisme dans la communauté juive sont très schématiques. Souvent, un rabbin remplace un prêtre mais exécute les mêmes pratiques. En outre, rien ne correspond réellement aux trouvailles qui ont été faites. Au gré des récits et témoignages recueillis, Dibbuk se singularise.
Quand nous demandons s’il y a des projets à venir, Dayan nous confie qu’un long métrage est en préparation. Nous restons donc impatients de pouvoir découvrir la première. Comme le dit Dayan “si on devait traduire Dibbuk: c’est une chose qui colle”. En tout cas, nous, ça nous a scotchés.
Une Aventure « Fantastique »
C’est ainsi que se finit un évènement qui a pris de plus en plus d’ampleur en 4 années. Il permet de transcender le genre fantastique en poussant les créateurs de ces courts-métrages dans leur retranchements. Si tous n’ont pas pu avoir de prix, ils le mériteraient tous grâce à des productions très travaillées.
Dans la détente, l’événement se termine avec la projection du film Français Dark Stories, primé meilleur long-métrage du festival. Il est réalisé par Guillaume Lubrano, François Descraques et Davy Mourier. Celui-ci raconte plusieurs histoires d’épouvante et d’horreur à glacer le sang. Il est également disponible sous la forme d’une série télévisée diffusée sur le site internet de france.tv.
Ce festival, c’est le dur labeur d’une équipe qui parfois ne savait pas s’il y aurait un lendemain. Dans le respect des distanciations induites par la pandémie, tout a pu néanmoins se poursuivre avec quantité et qualité.
C’est les yeux pleins d’étoiles que nous quittons les lieux. Nous espérons dès lors être là en 2021 pour une aventure cinématographique encore plus fantastique.