Voilà plusieurs années que Quentin Tarantino parle de mettre un terme à sa carrière de réalisateur. En 2014, il avait notamment annoncé qu’il s’arrêterait de tourner après son dixième film, mais laissait la porte ouverte à une possible reprise d’activité, déclarant par exemple dans une de ses interviews : « Ce n’est pas gravé dans la pierre, mais c’est le plan. ».
Mais hier, il a de nouveau affirmé que sa décision de se retirer de la profession une fois son dixième film réalisé était prise. Durant la conférence Adobe Max, une « conférence créative » tenue au San Diego Convention Center, il a proclamé à l’assistance qu’il était temps de « Lâcher le micro. Boum. Pour dire à tout le monde : « Faites mieux (que ça).» ».
Il est cependant légitime de se demander si ce n’est pas un simple coup d’éclat, comme ses précédentes déclarations, auxquelles l’acteur Kurt Russell avait répondu : « Vous ne croyez quand même pas ces conneries, n’est-ce pas ? ». On connaît en effet la passion de Quentin Tarantino pour le cinéma : il y a dédié sa vie entière. Étant donné son jeune âge, il pourrait revenir une fois de plus sur ses mots.
Pour le moment, si l’on se fie à ses paroles, il lui reste donc deux films à réaliser. Néanmoins, cela pourrait prendre un certain temps avant que ces derniers voient le jour. Tarantino a notamment annoncé à l’auditoire d’Adobe Max qu’il désirait, avant de se lancer dans son prochain film, travailler sur un projet historique non-fictionnel qui lui tient à cœur depuis des années. Ce projet sera centré autour des années 70. « Cela pourrait être un livre, un documentaire, un podcast en cinq parties… » a-t-il expliqué.
Aucune information supplémentaire sur ces deux films restants donc, car Tarantino se plaît à évoquer de nombreuses idées qui n’aboutissent jamais. Les dernières en date sont une histoire à la Bonnie & Clyde située dans l’Australie des années 30 et un désir de tourner un troisième western.
Quoi qu’il en soit, la question reste ouverte : mettra-t-il réellement un point final à sa carrière ? Ou assisterons-nous à un autre retournement de situation ? Affaire à suivre.
