Feu et sang : l’inspiration de House of dragon

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L’instigateur de la série House of dragon est critiqué par Trilaw. Bien qu’il juge que c’est un succès amplement mérité pour le premier, c’est avec moins d’engouement qu’il finit sa lecture.

Tome 1 – « La Main du roi devrait avoir une main. Je ne veux pas que les gens parlent de Moignon du roi »

George R. R. Martin délaisse l’habit d’auteur au vocabulaire très recherché et au style élégiaque pour revêtir celui de chroniqueur historique… mais d’une Histoire fictive. Le règne des Targaryen d’Aegon Ier à Jahaerys est ainsi dévidé. Même si Feu et sang (la devise de la maison) est à proscrire pour les néophytes de l’univers dont il est question, il réjouira néanmoins les fans de la saga en apportant un lot inimaginable d’informations sur la famille régnante et celles satellites.

Ce livre pourrait déplaire aux inconditionnels du Trône de fer car hormis le style qui y est plus lapidaire, il est dépourvu de cet espèce de regard intérieur si particulier que permettent les chapitres en PoV mais il y a toujours des complots, des parjures, des tromperies ou encore des trahisons. De plus, les anecdotes sur les dragons surtout celles sur Balérion, la terreur noire sont spécialement intéressantes.

Tome 2 – « Alors, la tempête éclata et les dragons se mirent à danser »

Bien que j’ai été réellement captivé par la première moitié concernant la Danse des dragons, c’est la déception qui a pointé le bout de son nez à la lecture de la seconde. Je ne m’intéresse pas du tout aux événements liés aux cités libres et encore moins à Alyn Poingdechêne qui je l’escomptait connaîtrait à l’instar des très soûlants chapitres de Brienne dans A feast for crows une fin fulgurante mais je fis désagréablement désappointé arrivé au terme de la leçon d’histoire.

De plus, je ne sais si c’est dû à la fugacité du règne de chacun des Targaryens mais les seigneurs environnants m’ont paru immortels et j’en ai assez lu du prénom Aegon, pas moins de trois rois se dénommant ainsi sur deux bouquins. Néanmoins, la cocasserie apportée par Champignon, nain fou du roi délivrant au travers de son Témoignage des anecdotes toujours farfelues, contribue à faire que ce livre ne soit pas un supplice.