« En réalité, la démocratie est une tyrannie – celle du peuple imbécile » – Critique de La Lumière du bonheur

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Vous, les adultes, vous érigez la consommation en but, la concurrence en modèle unique. Vous corrompez notre enfance et les années qui suivront votre départ. Ni matures, ni responsables, vous, les adultes, vous ne méritez pas ce titre. Nous sommes en guerre. Qui est l’ennemi ? Nous-mêmes, cette humanité arrogante, pleine d’insouciance

Noam débarque en Grèce au Ve siècle avant Jésus-Christ, berceau de la démocratie, du théâtre et de la philosophie. Au cours de sa vie hellénique, il abouche notamment Hippocrate, Périclès et Socrate.

L’auteur franco-belge poursuit sa pharaonique entreprise de narrer l’histoire de l’humanité en explorant, cette fois-ci, les facettes fondamentales de la Grèce antique comme la tragédie, les Jeux Olympiques et des leçons de démocratie, entre autres. Son héros est toujours emberlificoté entre ses problèmes inhérents à sa condition d’être immortel et ses oaristys, qui sont eux, incorrigiblement mortelles. Les notes de bas de page sont toujours aussi érudites, sans aucune effronterie immodeste, mais plutôt à visée pédagogique. L’intérêt d’évoquer les temps passés, c’est l’écho que cela trouve dans l’actualité, par exemple l’Abbé Pierre et ce propos « Un acte traître ne fait pas d’un individu un traître définitif, non plus qu’un acte sage n’en fait un sage définitif ». De plus, j’ai appris une kyrielle de mots du jargon antique. Il a été vraiment ardu de sélectionner un apophtegme tant l’intégralité du texte mérite de figurer comme titre.

Si tu ne fais pas tout ce que tu veux, c’est que tu n’oses pas tout ce que tu peux