Hi comics propose depuis sept volumes une adaptation très fidèle du dessin animé à succès. Toute la famille doit ici faire face à des aliens pervers, la fille Summer découvre le succès au lycée et Rick prouve son échec dans les affaires par le naufrage du Mésozorick Park.
Une famille à problème
La famille Smith revient de ses pathétiques vacances. Le père Jerry a eu la brillante idée de proposer un road trip pour voir la plus grande bobine du monde. Sans surprise, tout le monde a détesté. Summer, l’ado de la famille, regrette de ne pas être à la plage. La mère Beth n’a pas lâché son portable de boulot. Pour elle, les chevaux sont plein de grâce et de compassion alors que sa famille est une bande de monstres égoïstes. D’ailleurs, le grand-père Rick les déteste tellement qu’il s’est fait remplacer par un robot. Une querelle collective commence mais est vite stoppée par l’arrivée d’extra-terrestres, puis par la mort de Rick. Il suffira d’un combat explosif contre les aliens pour les réconcilier.
Une comédie des lus en plus trash
Rien n’est tabou dans cette série. Lors d’un voyage dans une autre dimension, Summer découvre que Beth est une bonne mère grâce à une allergie au vin rouge. Cela permet à sa fille d’être populaire. Elle est donc prête à tout pour rester… mais tout de même pas jusqu’à aimer les filles. Michael est un extraterrestre dont le boulot, mais aussi la passion incontrôlable, est de tuer. Le scénariste Kyle Starks cherche volontairement à s’attaquer aux sujets consensuels pour les foutre en l’air. Rick a fondé le Mésozorick Park en clonant des dinosaures. Mais le projet échoue lorsque l’investisseur se pose des questions sur le droit des animaux. Les deux petits-enfants assistent, choqués, à une copulation entre tyrannosaures. Rejeté par un petit ami, Summer tombe amoureuse de sa voiture spatiale. Ses parents font preuve de tolérance… pour en parler sur Facebook. Mais comme toujours dans cette série, l’idylle tourne mal. Au fil des dialogues, on sent une obsession pour l’arrière-train : les aliens y posent des sondes, Robot Rick a un gaz mortel et une bombe, et des Rick et Morty géants d’une autre dimension mangent par le derrière…
Dans ce septième tome, le lecteur retrouve le ton de la série avec un humour irrévérencieux très réussi. Les dialogues font de nombreuses références cinématographiques : Jurassic Park, les droogies d’Orange Mécanique… Hi comics propose de courts récits en bonus qui permettent de prolonger la rigolade.