[Critique] Millenium Saga 3/3 de Dupuis, la fille qui ne lâchait jamais prise

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Après avoir parcouru le temps via des critiques sur des BD historiques, JustFocus traverse les frontières avec Millenium Saga, la fille qui ne lâchait jamais prise. Vous avez aimé le livre. Vous avez adoré le film et si vous vous laissiez tenter par la BD ?

Une fin explosive

En Suède, Plague, Trinity et Bob the Dog ont été capturés mais Mickael Blomkvist et Lisbeth Salander ont réussi à remonter la piste pour retrouver leurs amis. Ils ont été capturés par Sparta, un groupe raciste et xénophobe, mais que cherchent-ils à faire? Les différents fils d’intrigue tissés depuis le premier tome se rassemblent et se resserrent dans ce dernier tome. L’équipe créative est restée la même depuis le premier volume avec Sylvain Runberg au scénario et Belén Ortega au dessin.

Du roman à la bd

Que du neuf ?

On retrouve le duo d’enquêteurs Mickael Blomkvist et Lisbeth Salander dans cette suite inédite de la saga culte de Stieg Larsson. Lisbeth hystérique agit pour ses proches et utilise ses talents de pirate informatique pour déjouer des complots populistes. Au-delà des personnages, on voit des liens thématiques avec le roman – des complots dans l’État, la défense de la démocratie, l’espionnage et le rôle de l’informatique.

Ce récit policier est bien ficelé et prenant. Sparta, groupe terroriste, menace de révéler l’existence du programme de surveillance suédois destiné à espionner ses voisins. Le scénariste glisse aussi la lutte contre l’extrême-droite en Suède, le groupe fictif Freedom.

Un récit rythmé

Une mise en page classique au service de l'action

Ce troisième tome clôture le récit avec beaucoup d’action. Le dessin est très efficace par un cadrage varié et classique. Les couleurs sont au départ sombres, autour de marron et de gris, pour s’éclaircir au fil du dénouement. On peut cependant trouver que les dialogues sont vulgaires sans raison et que l’histoire très actuelle n’est pas très originale.

Dupuis frappe fort avec la fin de cette suite inédite. Le lecteur retrouve donc avec plaisir les personnages et l’ambiance dans un récit vif mais moins dense que le roman.