La période d’Halloween approche à grands pas et les plateformes de streaming sont déjà prêtes à faire trembler les plus téméraires d’entre nous. Vous êtes adeptes de true crime, de genre horrifique ou juste un simple curieux des histoires qui tiennent en haleine ? Le diable pour Alibi (Netflix) et The Fake Sheikh (Prime Video) sont les deux documentaires à ne pas surtout pas manquer en octobre !
Le diable pour Alibi, disponible le 17 octobre sur Netflix
Les fans de Conjuring ont de quoi être ravis. Le 17 octobre prochain sortira le documentaire Le diable pour Alibi sur Netflix, une histoire qui a fortement inspiré le troisième volet de la saga d’horreur. Ce documentaire retrace l’histoire d’Arne Cheyenne Johnson, le premier Américain a avoir été défendu en plaidant la possession démoniaque lors de son procès. Remontons en 1980, pour mieux comprendre ce qui est arrivé et pourquoi la présence du mal a été suggéré lors du procès. En mai 1980, Arne Cheyenne Johnson décide d’emménager avec sa petite amie Debbie Glatzel et se fait aider par le petit-frère de cette dernière, David. Si le garçon âgé de 11 ans semblait jusqu’ici mener une vie paisible, il se mit soudainement à délirer, prétendant voir le diable en personne, agissant étrangement et multipliant les hallucinations.
Malgré plusieurs tentatives d’exorcisme, l’état du garçon ne semblait pas s’améliorer, si bien que lors d’une énième séance, Arne Cheyenne Johnson implore le démon qui habiterait le corps de David de le prendre à sa place. Dès ce moment-là, ce fut au tour d’Arne d’agir étrangement. Il déclarera à plusieurs reprises voir le diable, tout comme l’avait fait David. 9 mois plus tard, le 16 février 1981 à Brookfield (ville où ils habitent), Arne Cheyenne Johnson est pris de folie et assassine Alan Bono, un propriétaire de chenil à coup de couteau après que ce dernier, ivre, s’en soit pris à la cousine de Debbie. Le meurtre d’Alan Bono fut le tout premier à Brookfield depuis 193 ans. S’ensuit alors le fameux procès où la défense d’Arne Cheyenne Johnson utilisera la possession démoniaque comme plaidoyer. Il perdra cependant ce procès, faute de preuves et sera libéré cinq ans plus tard au lieu de 10/15 ans grâce à sa bonne conduite en prison.
Avis à celles et ceux qui souhaitent le visionner : Oubliez les pop-corns, le documentaire vous retournera probablement l’estomac.
The Fake Sheikh, disponible le 26 septembre sur Amazon Prime Video
Avez-vous déjà entendu parler de Mazher Mahmood ? Journaliste d’investigation britannique, Mazher Mahmood surnommé « The Fake Sheikh » a travaillé durant 20 ans pour le News of the World et le Sunday Times. Son surnom lui vient du fait que ce dernier s’habillait comme un sheikh afin de masquer les apparences, mener des enquêtes et dévoiler au grand jour des scandales. Mazher Mahmood déclarera que ses enquêtes ont permis de lancer plus de 250 poursuites judiciaires, contre des trafiquants de drogue, des trafiquants d’armes, des trafiquants d’immigration, des réseaux de prostitution, des politiciens corrompus et des célébrités loin d’être toute blanches.
Cependant, sa carrière va prendre un tout autre tournant et il sera contraint de cesser son activité lorsqu’en 2014, il sera condamné à 15 mois de prison après avoir été pris en flagrant délit de falsification de preuves lors du procès de la chanteuse Tulisa Contostavlos. En effet, en 2014, la chanteuse pop Tulisa Contostavlos a été poursuivie pour trafic de cocaïne. À l’époque, Mazher Mahmood s’est alors fait passer pour un producteur de films, qui était prêt à lui fournir un rôle sur grand écran si Tulisa en échange le mettait en contact avec un dealer de cocaïne. Un échange qui avait été dévoilé au grand jour par le journaliste et condamné Tulisa Contostavlos à être jugée devant le tribunal. On finira par apprendre durant le procès que The Fake Sheikh avait pris soin de sélectionner les aveux de Tulisa et de retirer la partie qui jouait en la faveur de la chanteuse.