C’est Indeflagration qui invite ! Ce webzine, qui rallie la musique indépendante d’ici et d’ailleurs propose le vendredi 17 juin au Petit Bain, une soirée menée par deux artistes à suivre absolument.
Ryley Walker, l’avalanche folk
Venant tout droit de Chicago, Ryley Walker est un confirmé de la scène indépendante. On se souvenait l’année dernière de la naissance de son album Primrose Green, une avalanche folk bucolique et charmante qui foisonnait de guitares country. Dans la foulée avait suivi un opus en collaboration avec le musicien Bill MacKay, Land of Plenty, album acoustique réunissant de scintillantes ballades blues et jazz.
On retrouvera Ryley Walker le 17 juin, apportant avec lui le premier titre de son nouvel album Golden Sings That Have Been Sung qui sortira le 19 août. Sur ce single surprise, The Halfwit In Me, la magie opère toujours : tandis que Ryley assure au chant, la guitare est maîtresse dans une atmosphère dans laquelle on ressent des petits électrochocs de bossa nova. Dans un album plein de rebondissements, Ryley Walker crée un univers bien particulier, aux bornes d’une acoustique intime, même si toutefois la multiplicité des instruments répond parfaitement à la machine bien huilée du country-blues.
Thousand, le magicien aux mille voix
Viendra également le tour de Thousand, un nom qui ne s’oublie pas si l’on pense aux milles voix qui résonnent dans la performance live du groupe. A la tête du projet, Stéphane Milochevitch, se formant dès son adolescence à la rigidité texane, transmet de l’authenticité dans sa musique, transpirante de sonorités country. Accompagné de talentueux musiciens et choristes, le point d’orgue vient avec l’album éponyme en 2015, pépite folk qui rassemble un joli micmac de sons retro au sein d’une pop éclairée.
Composés de moments de mélodies uniques, les titres propagent une certaine langueur sensuelle. Bruts, écorchés et à la fois rêveurs et inspirants, ils s’enchaînent et se retiennent. La pop est avec Thousand sérieusement rénovée, la preuve en est que cet album est déjà culte tant par la présence du registre folk que par l’originalité d’y avoir ajouté quelques touches de synthés.
