On connaissait Siméo, c’est maintenant sous le pseudonyme de Chaton que le chanteur se révèle. L’artiste, qui dévoilera son tout premier opus Possible le 9 mars 2018, reprend singulièrement un incontournable de Céline Dion.
Un premier album en mars porté par les Poésies
Sous ses longs cheveux se cache un musicien et un poète très atypique. Dès novembre 2017, le chanteur de 34 ans proposait un premier single pour le moins surprenant, Poésies. Une mélodie pop enivrante et envoûtante teintée d’un dub électronique, dans laquelle il déclame son amour pour la poésie, synonyme d’échappatoire ou de remède. Il drape sa chanson d’une voix très auto-tunée, qui colore presque la chanson de sensualité. Cette voix singulière, c’est ce qui dessine l’artiste, mais aussi ce qui étonne. Une modernité éclatante, que l’on retrouve ensuite dans les chansons J’attends en bas ou N’importe quoi, construites sur le même schéma. Ses poésies électroniques chantées flirtent avec un soupçon de monotonie, sans pour autant s’avérer lassantes.
La reprise de Céline Dion, un pari osé
Le chanteur, qui a signé le tube Je Danse de Jenifer, ou à qui l’on doit certaines chansons de Yannick Noah ou Natasha St-Pier, dévoile désormais une reprise inattendue, et pas des moindres. Il a osé reprendre Pour que tu m’aimes encore de Céline Dion, bien connue de tous et qui résonne encore dans les têtes. Chaton propose une version très personnelle, dans laquelle il côtoie une nouvelle fois l’auto-tune… Peut-être trop ? Une reprise qui résume ses propositions artistiques et son originalité. La cover du chanteur qui « rêve de collaborer avec Céline Dion » divise cependant, certains notent un manque d’innovation et de naturel, d’autres sont conquis. Chaton aura eu l’audace de nous proposer sa propre version, et rien que pour cela, on tire notre chapeau.
La poésie urbaine de Chaton sera disponible le 9 mars 2018, lors de la sortie de son album Possible. A noter que vous pourrez également l’écouter en live le 22 mars à La Maroquinerie à Paris, à Marseille ou encore à Metz. Nous n’avons plus qu’à souhaiter bon vent à cet artiste singulier !