Ahhh, Dragon Ball … quel enfant devant ce dessin animé ou après avoir fini son manga, n’a pas poussé le cri du « Kaméhaméha » dans sa chambre, ou même tenté de se transformer en « Super Saiyan » pour ressembler à Sangoku ? Ce manga devenu mythique, est pour beaucoup devenu le point d’amorçage de la passion du manga, ainsi que tout ce qui l’entoure. Revenons sur ce manga qui traverse les générations pour le plus grand plaisir des fans.
Dragon Ball : Le synopsis d’un manga immortel
Alors que Bulma parcourt les routes de montagnes à moto, elle fait une bien étrange rencontre en la personne de Sangoku. Un petit garçon étonnamment fort, résistant et possédant une queue, comme les singes. Il possède également un trésor qu’elle recherche, une boule de cristal, mais il ne veut pas la lui céder. C’est un cadeau que lui a laissé son grand-père Sangohan. Ils trouvent finalement un compromis, et Sangoku part avec elle à la recherche des 7 boules de cristal dont on dit qu’elles exaucent n’importe quel souhait une fois réunies. Débutent alors les folles aventures de Sangoku.
Un manga intemporel et intergénérationnel
Akira Toriyama a vite été considéré comme le père du manga. De 1984 à 1995 il a dessiné les 42 volumes de Dragon Ball sans se douter que cela allait être les onze ans de sa vie qui allaient changer sa carrière et contribuer grandement à l’essor des manga.
13 ans après la sortie du premier tome, c’est en 1988 qu’il sera diffusé en anime en France, qui marchera tout autant et permettra au manga de traverser des générations entières d’enfants et d’adultes. Car oui, les manga plaisent aussi aux adultes. Actuellement, c’est la série Dragon Ball Super qui a pris le relais, toujours dirigée par Akira Toriyama. Les ventes explosent (deuxième aux ventes 2019 en manga) et l’anime aussi. Cette longévité de 36 ans après le premier tome permet à la série de garder ses fans et d’en acquérir de nouveaux.
Le manga d’Akira Toriyama a fait fureur dans le monde entier et il s’est implanté dans l’occident à une vitesse folle. Il y aura par la suite des jeux vidéo, des jouets, des cartes ou encore des figurines collector dérivés de la série de livres ainsi que des anime ou encore des films qui ont pu être produit.
Ces déclinaisons du manga en toutes sortes d’objets ont eu pour but de satisfaire une population en constante demande de cette nouveauté originale : l’histoire de Dragon Ball avec Sangoku et ses amis. Avec le temps, il devient peu à peu l’un des manga les plus populaires et les plus réussis au Monde.
Seulement, contrairement à ce que certains pourraient croire, ce n’est pas le premier anime diffusé dans le monde. La bande dessinée japonaise a été connue un peu avant avec Goldorak, Capitaine Flam ou encore Albator sous forme de dessin animé. Cependant, l’essor de Dragon Ball a bel et bien propulsé le Monde du manga au niveau Planétaire.
Cette image s’est beaucoup implantée particulièrement dans le monde occidental. Notamment en France, car nous sommes aujourd’hui le deuxième plus gros consommateur de manga après le Japon qui est son pays fondateur.
En matière de vente, c’est le deuxième manga le plus vendu au monde derrière le très célèbre One Piece d’Eiichirō Oda. Après 36 ans d’existence, c’est un exploit remarquable.
Pour beaucoup d’Otaku (fan de manga), Dragon Ball est un classique à avoir dans sa collection. Il faut l’avoir lu et vu au moins une fois, c’est une référence du manga.
Pourtant, pour son créateur, Akira Toriyama ne perçoit pas son œuvre comme telle. Humble, réservé et prenant de la distance avec toutes réalisations qu’il entreprend, il ne comprend pas le succès pour une « pareille création ».
Un mangaka qui ne voit pas son œuvre comme le reste du monde
Malgré un manga classé parmi les meilleurs du monde, Akira Toriyama ne comprend pas un tel succès. Pour lui, il ne dessine pas comme il faut, il trouve cela inexplicable qu’avec son dessin il soit aussi haut placé par le monde du Manga.
Pourtant, malgré ce qu’il peut penser, rien n’empêche que Dragon Ball reste la deuxième meilleure vente au Monde. Les fans portent toujours autant d’affection à l’œuvre et son histoire.
Même si lui-même ne comprendra sûrement jamais cette importance que Dragon Ball apporte à l’univers de la BD japonaise, il continue de rendre heureux les lecteurs et de faire perdurer la série à travers des générations d’enfants désormais devenus adultes. Tout le monde peut remercier Dragon Ball et plus particulièrement Akira Toriyama pour son oeuvre.
Si vous aimez le mangaka, vous pouvez regarder sa seule et unique interview télévisée qu’il a donné un an avant la sortie de Dragon Ball.
Une inspiration plutôt surprenante
Akira Toriyama s’inspire pour son manga d’un conte chinois bouddhiste : La Pérégrination vers l’Ouest. Dans ce conte, le héros porte le même nom : Son Goku (roi des singes).
Les objets magiques tels que le nuage de transport (Kinto’un) et le bâton de combat (Nyoibō) y sont également présents. Dans l’esprit du mangaka, cette idée n’est pas apparue d’un coup puisqu’elle y germe depuis longtemps.
On peut s’en rendre compte à l’aide de ses œuvres qui ont précédé Dragon Ball. Dragon Boy est assez proche de Dragon Ball et des aventures de Sangoku, tout comme peut l’être Tongpoo.
Pourtant, Akira Toriyama n’est pas le premier à faire une adaptation de conte. Un autre mangaka l’a fait avant lui : Osamu Tezuka La Légende de Songoku en 1952. Quelques éléments sont ressemblants comme le personnage à la queue de singe, le nuage de transport, ou bien le bâton magique. Mais le reste est propre à Akira Toriyama.
On notera également que dans l’anime Dragon Ball, apparaît quelquefois son personnage principal Aralé issu de son premier manga, Dr Slump, qui l’a fait atteindre le sommet au Japon un an avant le premier tome de Dragon Ball.
Pour conclure, Dragon Ball a été le manga-phare des années 80 et, est depuis bien longtemps un incontournable. C’est important de revenir sur des symboles du manga comme celui-ci afin de comprendre l’essor de ce qu’on aime regarder et lire aujourd’hui et quel a été l’élément déclencheur. Le père de Dragon Ball, Akira Toriyama, a créé un repère pour beaucoup de personnes, mais fait également de Sangoku un père spirituel pour beaucoup de petits garçons qui sont maintenant devenus des adultes pour la majorité. Ces adultes assurent d’ores et déjà la transmission. Et pour bien finir, terminons par cette musique qui a bercé votre enfance.