Champions est une série diffusée par Netflix et produite par Mindy Kaling. Forte du succès de The Mindy Project, elle présente avec Champions une famille un peu particulière vivant à New York.
La première saison de Champions raconte l’histoire de Vince, habitant à New York et qui dirige une salle de sport avec son frère. Un jour, son ex-petite amie de la fac, Priya, lui présente leur enfant, Michael, 12 ans. Elle lui demande de le garder le temps que Michael finisse ses études dans une prestigieuse école d’art.
Le format de Champions est une série sitcom de 10 episodes de 22 minutes. C’est un format classique. La série ne se risque pas à sortir de ce cadre. Le rythme est toujours le même : un événement survient durant l’épisode et se termine avant sa fin.
Le décor est un point positif dans la série. Les différents lieux rendent crédibles la vie des personnages. On voit qu’il y a eu un budget assez conséquent derrière. Mais, on sent tout de même que c’est un décor monté mais les différentes prises de vues rendent crédibles les décors.
Cependant, même si Champions présente de nombreux décors, la réalisation n’est pas géniale. Les plans ne sont pas très originaux, la lumière est assez plate bref, il y a peu de prises de risque en termes de réalisation.
Le scénario aussi n’est pas fin. Effectivement, on se doute des trajectoires des personnages. Vince est un ancien sportif un peu imbu de lui-même qui va grâce à son fils devenir moins égoïste. Dana est une comptable coincée avec un couple qui ne bouge pas avant qu’il y ait une explosion dans leur couple. Il n’y a pas de surprises dans leur évolution. On se doute très vite de ce qu’il va se produire.
Les personnages sont assez caricaturaux que ce soit les personnages principaux ou les personnages secondaires. Par exemple, Michael est un jeune garçon homosexuel et efféminé qui connaît toutes les téléréalités du pays. Il est aussi très proche de sa mère et a un caractère bien trempé. Il est très peu attachant. En effet, on a l’impression que c’est un cliché vivant et que ce ne pourrait pas être une personne qu’on croiserait dans la rue.
De plus, on peut se demander aussi quelles sont les volontés des auteurs. Quel est leur but en choisissant de parler de l’homosexualité ? En effet, l’un de leurs personnages principaux, Michael est homosexuel et c’est assumé depuis de nombreuses années. Il est très cliché et joue beaucoup sur l’humour. On peut se demander si c’est un humour positif (pour inclure plus de diversité dans les séries) ou un humour négatif (pour se moquer). La limite entre les deux est très mince et complexe. En effet, la caricature est souvent pas loin et ici c’est assez flagrant.
La série propose par ailleurs une vision de la découverte de la parentalité. Cependant, est-ce de bons conseils ?