Si la semaine a été brûlante pour tous, ce fut une libération de retrouver la fraîcheur du festival Solidays 2017. Une programmation à la fois puissante et douce pour ce vendredi. Justfocus vous raconte !
A peine arriver sur les lieux, nous avons rendez-vous avec le groupe The Noface au grand complet. Quel plaisir de rencontrer les anciens membres de Skip The Use accompagnés de leur nouvelle chanteuse, Oma Jali. Un excellent moment qu’on vous raconte en interview prochainement sur le site.
Nous filons vers le village des associations pour écouter In The Can ; les 2 frères Neil et Julian pose une ambiance conviviale, comme à la maison. En mode acoustique, guitare / cajòn, on découvre ces musiciens du métro que nous retrouverons le lendemain en interview. Le public assis autour du kiosque est complètement emballé.
Les hostilités commencent sur la scène de la Bagatelle où The NoFace distribue des masques au public qui entre dans l’arène pour constituer une armée. Ici, pas de concession ; Oma habite la scène avec une présence démentielle et une facilité déconcertante. Le groupe a véritablement réussi à s’imposer devant un public qui lui est à présent acquis.
Nos pas nous ramènent sur la scène César Circus pour nous secouer sur les riffs de The Dizzy Brains. Ces petits jeunes de Madagascar ont opté pour la carte de la séduction afin d’attirer le public. Après quelques titres, le chanteur tombe la chemise pour le plus grand plaisir de la gente féminine accrochée à la barrière.
Plus loin sous le Dôme, autre ambiance, Gaël Faye fait couler son flot léger et poétique dans les oreilles de festivaliers attentifs et souriants qui se balancent au grès de ses rythmes. Gaël va soudain enflammer tout ce beau monde et le concert devient totalement festif : ça chante, ça danse, le tout dans la bienveillance et la bonne humeur.
Nous retournons ensuite dans le village des associations prendre la température du militantisme et de l’engagement. A notre grande surprise, le lieux est bien rempli : des activités aux conversations animées, le public s’est approprié l’espace. Et ce sera le cas tout le week-end !
Près du kiosque, quelques mélomanes savourent les derniers rayons du soleil en compagnie de Hugo Barriol, un autre musicien du métro, qui nous berce tendrement. Malgré quelques soucis techniques, il parvient à nous captiver avec sa musique folk, ses douce ballade et sa voix caressante. Il vient de sortir un premier EP et c’est humblement qu’il nous en parle. Une personnalité discrète et une belle sensibilité à écouter !!
Nous allons ensuite rejoindre la sublime Rocky sous la tente César Circus qu’elle ne met pas longtemps à transformer en dance floor endiablé. Son sourire et son enthousiasme sont communicatif. Elle diffuse quelques messages de paix et de solidarité et rallie facilement le public à sa cause.
Pas de temps à perdre, Wax Tailor est de retour à Solidays et ça se passe sur la scène Paris ! Un vrai plaisir de le revoir accompagné toujours pas la délicieuse Charlotte Savary. On craque complètement pour sa flûtiste aussi qui fait preuve de virtuosité. Comme à son habitude, ce concert nous réserve de belles surprises dont un hommage à Prodigy, le rappeur disparu il y a peu.
Devant un repas bien mérité, nous découvrons le Eminem de Pittsburgh, Mac Miller : un flot puissant, des paroles qui claquent, des beats qui prennent aux tripes… Même à distance on est saisi et emporté par son rap incisif.
Retour sur la scène Paris où nous attendons avec impatience et une certaine nostalgie les Prodigy. Malgré les années, le groupe n’a pas perdu son grain de folie et son énergie surpuissante. Loin de s’être assagis, ils envoient une vague d’énergie frénétique qui s’empare du public qui lui, ne peut s’empêcher de gesticuler, sauter et crier. Un grand moment de lâcher prise !
C’est sur ce concert délirant que s’arrête notre première journée à Solidays. Au vu de la journée qui nous attend le lendemain, Nous avons préféré nous économiser.
Ce qu’on peut dire pour l’instant, c’est que le festival a de nouveau réussi à réunir du jeune comme du plus ancien et que cette hétérogénéité musicale semble combler tout le monde… Nous les premiers !
La suite du festival – Un samedi à Solidays
La suite du festival – Un dimanche à Solidays