Retour sur le concert de TEXTURES du mercredi 5 Avril 2017 à L’Empreinte

0
641

Mercredi 5 Avril au soir, l’Empreinte a accueilli TEXTURES pour un concert de folie, JustFocus revient sur cet évènement lourd en son et en émotion.

 

C’est Think of A New Kind qui a ouvert le bal si j’ose dire

 

A.K.A T.A.N.K (ça en fait des acronymes !), un groupe français de death/trash metal mélodique. Dés les premières notes, on est tout de suite dans l’ambiance. Des speed de batterie à ranimer les morts, des notes de guitares envoûtantes, le tout sur une puissance de voix maitrisée et mélodieuse. La nuit ne pouvait pas mieux commencer.

 

Puis c’est au tour d’Uneven Structure de prendre la suite

 

Un autre groupe français (soyons fiers !) de metal progressif. Là, l’ambiance se fait plus douce, plus intimiste, presque sensuelle. Les notes et les voix prennent de la légèreté tout en se mêlant à une force posée, symbiose parfaite entre la main de fer et son gant de velours. On aurait presque envie de fermer les yeux et de se laisser pleinement emporter dans leur univers.

 

Et enfin, sous les cris et les applaudissements, TEXTURES fait son entrée sur scène

Le groupe de mathcore/metal progressif néerlandais embrase directement le public dés son arrivée. Quelques mots en français pour l’occasion, le reste du show sera ponctué de dialogues avec le public dans un anglais parfait. Une ambiance réellement chaleureuse qui nous met le sourire à chaque chanson. La salle tremble, le public est en transe, nous crions à en perdre la voix et brûlons nos mains sous les applaudissements. Demain n’a pas d’importance, seul ce que nous partageons là avec eux compte. Les musiques s’enchainent et, avec elles, les émotions. Un battement de cil et voilà qu’ils quittent la scène, déjà ? Et pourtant oui, nous n’avons pas vu le temps passer… mais la salle reste sombre. C’est alors qu’Uri Dijk s’avance seul sur scène et, dans le silence le plus total et éclairé d’un seul spot, commence à pianoter quelques notes. Nous sommes conquis. Ce n’est qu’après quelques minutes que le reste du groupe le rejoint au compte-goutte afin d’ajouter un nouvel instrument à la musique. Timeless. La dernière chanson de l’album Phénotype. Un cadeau magique dans une ambiance feutrée pour un retour féérique. Quelques chansons plus tard, le concert touche malheureusement à sa fin et tous les membres se regroupent pour nous remercier, le sourire aux lèvres. Daniël de Jongh viendra, ému, serrer les mains de tout le premier rang. Le groupe nous aura même fait cadeau de son entière présence après le concert afin de discuter et de prendre des photos, le tout en « mode casual », bien loin des tables à autographes habituelles. Un geste touchant pour un groupe qui l’est tout autant.

 

En bref, si vous ne connaissez pas ces groupes, n’hésitez plus un seul instant à aller les découvrir/soutenir et, si vous en avez l’occasion, à aller les voir sur scène ! Ça vaut vraiment le coup.