Critiques de Monsieur Aznavour, Saturday Night et Riddle of Fire

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Monsieur Aznavour – « Je m’voyais déjà en haut de l’affiche »

Pour chanter l’amour, il faut être beau

Évocation de la vie de Charles Aznavour, chansonnier français de lorsqu’il peinait à remplir les salles en tant que duettiste jusqu’à son succès triomphal.

La formule de politesse dans le titre laissait présager que ce serait une hagiographie, mais aucunement, c’est juste le regard admiratif de deux réalisateurs, on peut apercevoir certains aspects délétères de l’interprète comme son ambition excessive. On suit, captivés, l’ascension d’un artiste. On l’écoute composer ses textes au gré d’instants d’émotion intenses et de ses échecs où chaque chanson s’intègre parfaitement à chaque moment de son existence évoqué. Il y a même de la cocasserie amenée par le personnage d’Edith Piaf. Tahar Rahim est ébaubissant car il mime même ses gestes sur scène et son élocution particulière. Bref, un film édifiant sur un homme qui est un paradigme d’humilité malgré la xénophobie et les critiques assassines concernant son physique prétendument disgracieux (ce qui ne l’a pas empêché d’être un cavaleur invétéré) et sa voix voilée.
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Saturday Night – « On coupe le Docteur Dolittle nazi »

La chaîne NBC lance une nouvelle émission NBC’s Saturday Night.

Le métrage pourrait être passionnant si le programme n’était pas méconnu de ce côté de l’Atlantique, même les citations d’humoristes ne font jamais mouche. Néanmoins, pour peu que l’on s’intéresse à la télévision américaine, les guerres d’égos et querelles, et plus généralement la gabegie, sont captivantes et j’ai découvert que Les Muppets en étaient issu.
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Riddle of Fire – « Manger de la tarte, c’est un bonheur »

Une maman malade effectue un chantage à des enfants : ils doivent concocter un dessert sucré et, en échange, elle déverrouillera la télévision. Ils vivront des aventures hautement rocambolesques.

Le métrage, doté d’une créativité inouïe, se conforme à la vision d’un conte de fées. Weston Razooli déploie une fantaisie juvénile formidable qui redonne sens au terme « merveilleux ». Le film à hauteur ingénue d’enfants parvient à ne jamais verser dans le pastiche, mais à être un hommage, par exemple aux Goonies. L’œuvre pioche énormément dans le principe du jeu vidéo en faisant rechercher une ressource, dû à un manque de financement, celle-ci est un vulgaire œuf et ce sont des lieux accessibles au vulgum pecus. Bref, une précieuse pépite du cinéma indépendant.