La vie pour de vrai – « Un pigeon qui ne roucoule plus, c’est un pigeon qui souffre »
Tridan, un animateur du Club Med, quitte son Mexique natal pour retrouver un amour d’enfance.
L’irréfragable entente qui lie l’acteur-réalisateur à ses collaborateurs est une aubaine pour cette amusette adressée à une audience populaire exempte de toute noirceur. Charlotte Gainsbourg apporte de l’impétuosité au binôme composé de Kad Merad et de Dany Boon bien installé depuis Bienvenue chez les ch’tis. Néanmoins, il y a des éléments incompatibles Tridan, un animateur du Club Med, quitte son Mexique natal pour retrouver un amour d’enfance.
L’Exorciste du Vatican – « Mon cauchemar, c’est que la France gagne la coupe du Monde »
Le Père Gabriele Amorth fait l’objet de vives discussions. En effet, son poste d’exorciste en chef du Vatican pourrait être dissous. En même temps, un cas de possession démoniaque est signalé.
Dans la première partie, le film se calque grandement sur L’exorciste de William Friedkin mais bon comment faire dans l’originalité quand les deux histoires comportent tant de similitude. La magie hollywoodienne s’empare des livres d’un prêtre ayant réellement existé mais il en reste, au final, peu ou prou même si les producteurs tentent de nous convaincre du contraire. On s’inquiète pour la continuité de la carrière de Russell Crowe, loin de sa carrure de sportif dans Gladiator, même s’il réussit pourtant à être convaincant. Néanmoins, le métrage demeure distrayant.
Les Survivants – « C’est chez nous, ici »
Une migrante afghane tente de rejoindre la France en traversant la montagne mais elle est empêchée par le froid. Elle rencontre dans les Alpes italiennes Samuel.
J’ai été outré par une absence aussi flagrante de dialogues. En effet, la caméra de Guillaume Renusson s’attarde davantage sur les innombrables silences, je veux bien qu’il y ait la barrière linguistique mais elle parle inexplicablement français mais là encore le réalisateur tait les raisons. Leur relation ainsi que leurs interactions ne sont pas explorées. Narrativement, très limité dû à ce mutisme, le film ne raconte rien à propos de la condition d’immigré.