Retour sur les deux films consacrés au super-héros Shazam de DC Comics.
Shazam! – « Touche mon gourdin »
Un vieux sorcier recherche une âme pure pour devenir un super-héros. Il la trouve en la personne d’un orphelin. Shazam est donc un adolescent qui peut se transformer en adulte avec des superspouvoirs. Véritable bouffée d’air frais dans le DCU, la quintessence du métrage est son humour potache.
Un excellent divertissement qu’on croirait réalisé dans les eighties. L’identification du public cible est aisée au vu de l’âge du protagoniste. Les seconds couteaux sont irrésistibles et sa situation d’être en foyer d’accueil est très touchante. Les pouvoirs de Superman conjugué à l’irrévérence de Deadpool font un film munificent à l’esprit léger.
Shazam! – La rage des dieux – « Contente-toi de sauver le monde, petit »
Tentant de résoudre l’aporie qui est d’allier adolescence et les charges super-héroïque, les trois filles d’Atlas sont désireuses d’enlever leurs superpouvoirs à notre famille de demi-dieux. Même si ce second volet est assez anecdotique, il reste toutefois un divertissement plaisant.
Cette fois-ci, l’aspect blockbuster conventionnel a davantage pesé que le côté comédie même si l’humour potache est toujours présent. Une dernière demi-heure qui semblera familière à tous les fans de super-héros tant cette musique à base d’action et de pyrotechnies avec son dragon ridicule et moche. L’humour ne peut pas rattraper toute la vacuité de la fin.