Le pire voisin du monde – « Pour faire simple, il a le cœur trop grand »
Je visionne rarement un film aussi positif, bercé par un flot ininterrompu de drames, ce métrage fut réjouissant. Tom Hanks, ersatz du vieux dans Là-haut, surclasse tous les autres acteurs du film en bougon suicidaire et bilieux. C’est sans cesse attendrissant à l’image des péripéties avec le chat ou l’homme dans un état végétatif qui tourne la main à Hanks. Alors oui, tout y est attendu : de l’épiphanie réconfortante qui le rend appréciable aux flashbacks excessivement sirupeux.
Avalonia, l’étrange voyage – « Range ta langue »
Fable écologique que ne renierait pas Hayao Miyazaki concernant la thématique et l’engin flottant accompagné d’un discours séraphique sur la mésentente générationnelle.
Néanmoins, Disney, décidément ravagé par le wokisme, ferait mieux d’arrêter « d’embêter » nos enfants avec leur obsession de l’inclusivité, l’utopie qui donne son nom au titre n’est jamais aperçue et les Clade sont des personnages étonnamment peu développés et alanguissants.
Les enfants des autres – « Pourquoi Rachel, elle est tout le temps là ? »
Soumise à un compte à rebours pour être gravide, Les enfants des autres interroge avec complexité l’horloge biologique et la place d’une maman remplaçante dans une famille. À défaut d’être parturiente pour le moment, Virginie Efira, sincère et naturelle, se limite à sa belle-fille hautement croquignolette.
On se demande comment elle va réagir à son intrusion et comment la belle-mère va réussir à composer entre ces deux relations dont celle amoureuse avec le père auxquels elle commence à accorder autant d’importance à l’un qu’à l’autre.