La nouvelle création Netflix, Sandman, sortie le 5 août 2022 sur la plateforme divise les critiques. Inspirée d’une série de romans graphiques créée par Neil Gaiman et publiée entre 1989 et 1996, la série reprend dans sa première saison les deux premiers volumes de cette œuvre massive de plus de 2000 pages.
Après avoir été enfermé pendant 100 ans par un occultiste espérant acquérir l’immortalité, Morpheus (Tom Sturridge) réussi à s’échapper et retrouve son royaume, le Monde des Rêves, en ruines et ne peut donc plus exercer son rôle de gardien des rêves. Il décide alors de se mettre en quête d’objets lui ayant été dérobés dans le Monde Éveillé. Ces objets lui permettraient de retrouver ses pouvoirs et reconstruire son royaume.
Cependant Morpheus apprend par la suite l’existence d’un vortex, représentant une véritable menace pour le monde puisque capable de briser la barrière établie entre les mondes et ainsi causer de terribles dégâts. Le gardien des rêves doit alors l’arrêter et faire face à des cauchemars, tel que le Corinthien (Boyd Holbrook), prêts à tout pour servir leurs intérêts.
Si l’intrigue de la série est simple mais dans l’ensemble bien construite, l’adaptation de Sandman reste une série bien réalisée et qualitative avec un univers original parfaitement capturé. Cependant, on regrettera deux épisodes assez lents au milieu de la série. Certaines scènes sont aussi difficiles à regarder, âmes sensibles, s’abstenir (mention spéciale à l’épisode 5). On comprend donc les nombreux avertissements de Netflix à ce sujet.
Malgré son scénario original, l’intrigue avance plutôt lentement et semble même parfois brouillon avec des liens difficiles à faire entre les épisodes et dont on ne comprend l’importance qu’à la fin de l’épisode. Cependant cette première saison ne fait que mettre en place la deuxième saison, déjà en écriture et qui on l’espère saura reprendre les points forts de cette première saison et effacera ses points négatifs.
En attendant on vous laisse vous faire votre avis sur cette série avec laquelle on risque de rêver encore un moment…