Les mini-critiques de Trilaw : Dr Strange, Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu…

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La franchise à succès qui nous ressert les clichés et les tabous raciaux nous octroie le privilège d’un troisième volet pour Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu?.

« J’ai toujours aimé la France. Mais ce sont les français le problème »

Il peut advenir que l’on soit jugé trop raciste par autrui que l’on soit Blanc, Noir, Juif ou Arabe et le film parvient à flirter avec cette limite notamment en intégrant au casting une myriade d’acteurs issus de la diversité, tous racistes les uns envers les autres.

Néanmoins, Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? est à l’image des titres de ses suites, il comporte que de légères variations à une formule que l’on sait désormais gagnante et les personnages des parents n’ont pas autant de consistance comique que Pascal Nzonzi, incroyable et imposant André Koffi qui est de taille à affronter Christian Clavier.

Doctor Strange in the multiverse of madness « Êtes-vous heureux ? »

Avec le multivers (et avec le rachat de la Fox), tout est permis, rien n’est impossible. Éloigné de la simple consécution sans audace de bribes de témérité, le métrage musarde sur les fêlures et la souffrance du personnage toujours incarné par Benedict Cumberbatch.

La Sorcière Rouge figure telle une antagoniste grandiose. Doctor Strange in the multiverse of madness arrive à étonner. Sam Raimi, y amenant son amour pour le cinéma d’horreur, ligoté par le monstre tentaculaire qu’est Disney, parvient tout de même à nous offrir un film intelligent. L’arrivée du réalisateur dans la saga ne peut être qu’acclamée de par son originalité morbide.

Abuela « Il n’y a rien de plus passionnant qu’une lumière sur le point de s’éteindre »

Abuela débute normalement avec l’aspect fétide de la vieillesse et le drame qu’est de communiquer avec une personne incapable de prodiguer le moindre répondant avant de prendre une tournure plus horrifique. L’idée de départ étant de jouer sur l’appréhension de veiller sur ses aînés au crépuscule de leur vie. L’ambiance sinistre prime sur les scènes sanguinolentes. Ce fantastique huis-clos confronte la vitalité et la joliesse face à la décrépitude.