Nos meilleures séries d’avril : la sélection de la rédaction

0
2127

Plus que quelques semaines à tenir avant de retrouver les terrasses des soirs d’été ; mais en attendant le retour de jours meilleurs, il y a toujours les séries pour occuper nos longues soirées. Et en ce mois d’avril riche en nouveauté, chacun saura trouver son plaisir pour bingewatcher en toute tranquillité.

La série d’avril d’Émilie : Le Serpent sur Netflix

Accro à l’adrénaline que provoque un bon thriller ? Le Serpent est la série qu’il vous faut ! On y retrouve Tahar Rahim dans la peau du tueur en série Charles Sobhraj, qui sévissait sur le continent asiatique dans les années 70.

Son mode opératoire ? Se faire passer pour un bienfaiteur et un négociant en pierre précieuses auprès des touristes européens aux envies d’ailleurs, les amadouer… Jusqu’à les empoisonner afin de pouvoir dérober leurs papiers, leurs passeports et leur argent, avant de commettre des meurtres effroyables. Avec Jenna Coleman, qui interprète Marie-Andrée Leclerc (Dr. Who, Victoria), ils forment un couple charismatique, mais redoutable, celle-ci fermant les yeux sur les actes machiavéliques de son compagnon.

On ne peut que saluer la performance de ce duo d’acteurs, plus que convaincants dans leur jeu. Si Tahar Rahim excelle dans chacun de ses rôles, passant d’Un Prophète à Samba, il est plus qu’impressionnant dans cette interprétation, malgré la difficulté d’incarner un tel personnage. La narration est intéressante, oscillant entre le moment présent – l’enquête pour faire tomber Sobhraj digne de celles de Narcos – et les scènes de crimes du tueur en série. La série joue ainsi sur plusieurs temporalités qui, comme un puzzle, reconstruisent l’histoire au fil des épisodes. Une série addictive à ne surtout pas manquer ! 

Retrouvez la critique complète du Serpent ici et découvrez sa bande-annonce :

La série d’avril d’Aubin : Invincible sur Amazon Prime

C’est incontestablement la meilleure proposition super-héroïque sur le petit écran depuis The Boys. Et ça tombe bien, parce que c’est de nouveau une production Amazon Prime Video.

Adapté du comics éponyme de Robert Kirkman (The Walking Dead), Invincible raconte le quotidien compliqué de Mark Grayson, qui doit coupler sa vie d’adolescent avec sa double identité de super-héros. Série animée écrite par Robert Kirkman, produite par Evan Goldberg et Seth Rogen, et portée par les voix notamment de Steven Yeun, J.K. Simmons et Sandra Oh, Invincible cartonne chaque vendredi sur la plateforme.

En huit épisodes, le show retrace le comics culte de Kirkman avec une mise en scène léchée, des scènes d’action absolument renversantes et des personnages extrêmement attachants. Le rythme est d’une précision chirurgicale, et malgré quelques épisodes plus faibles, c’est globalement de la bombe. Et puis, il y a un petit côté Last Man aussi pour les amateurs. Quant à Evan Goldberg et Seth Rogen, ils travaillent également sur une adaptation en long-métrage en live action d’Invincible. Et ça, ça promet !

Découvrez la bande-annonce d’Invincible :

La série d’avril d’Agathe : Made for Love sur HBO Max

Ce mois-ci, je suis tombée sous le charme de la série américaine Made for Love diffusée sur HBO Max depuis le 1er avril. La série est adaptée d’un livre du même nom de l’américaine Alissa Nutting sorti en 2017, et pour la production de la série, on retrouve la romancière. C’est un des éléments qui m’a tout de suite donné envie de regarder la série car ce détail me confirme que la trame de l’histoire sera respectée.

Made for Love c’est quoi ? Et bien cette série raconte les péripéties d’Hazel, une jeune femme en couple depuis 10 ans dans un mariage étouffant avec un milliardaire de la technologie. Un jour, elle décide de s’échapper lorsqu’elle apprend que son cher mari a incorporé dans sa tête une puce pour la surveiller.

En regardant la bande-annonce puis la série, j’ai immédiatement accroché car on retrouve à la fois un humour noir décapant, des éléments futuristes à la Black Mirror et aussi des moments d’émotion à la rom’com américaine, tout cela formant un somptueux cocktail. J’ai tout particulièrement adoré la performance de Cristin Milioti (Palm Springs), l’actrice qui joue Hazel, qui arrive à basculer entre de l’humour noir et tout de suite après partir dans un moment d’émotion en un claquement de doigts.

La série comporte 8 épisodes de 25 à 30 minutes donc très facile à regarder en un week-end. Si vous aimez l’humour noir, les comédies romantiques et l’univers futuriste à la Black Mirror cette série est faite pour vous !

Retrouvez la critique du premier épisode de Made for Love ici et découvrez sa bande-annonce :

La série d’avril de Morgane : Les Irréguliers de Baker Street sur Netflix

Sherlock Holmes et Watson étant habituellement au centre de l’histoire, ici le cœur de la nouvelle production Netflix de Tom Bidwell, appartient bien aux Irréguliers : à Bea (Thaddea Graham), sa sœur Jessie (Darci Shaw), ses amis Billy (Jojo Macari) et Spike (McKell David), ainsi qu’à Léo (Harrison Osterfield).

Cette bande d’adolescents orphelins et démunis (à l’exception de Léo dont les autres ignorent qu’il est en fait un prince) commence à travailler pour le Dr Watson afin de gagner un peu d’argent, et sont rapidement absorbés dans une aventure dans le domaine du surnaturel impliquant des corbeaux meurtriers, des clones humains cultivés à partir de dents volées, et d’autres événements horribles qui signalent tous une grande et puissante perturbation entre le monde des mortels et le royaume des morts.

Watson, quant à lui, est un personnage dur et quelque peu malveillant, si ce n’est un adversaire pendant une bonne partie de la série. Royce Pierreson donne au docteur une belle méchanceté, tandis que le Sherlock de Henry Lloyd-Hughes est un individu fondamentalement brisé et quelque peu prétentieux mais attachant. De plus, Clarke Peters ajoute un élément de mystère dans le rôle d’un télépathe américain qui entre en contact avec Jessie et l’aide à contrôler ses capacités, ce qui permet d’en rajouter une couche dans l’élargissement du monde holmésien.

Cette série mettant Holmes et Watson en retrait, les adeptes voudront peut-être se tenir à l’écart, mais pour ceux qui restent, les Irréguliers de Baker Street nous transportent dans une nouvelle version formidable de cet univers. Elle peut parfois vaciller mais le charisme de la distribution et l’énergie que les personnages génèrent en tant qu’équipe improbable transforment les difficultés en une histoire qui selon moi vaut tout autant le  détour que les habituelles enquêtes de Sherlock Holmes.

Retrouvez la critique complète des Irréguliers de Baker Street ici et découvrez sa bande-annonce :

La série d’avril de Julie : The Nevers sur OCS

The Nevers, c’est la série fantastique que j’attendais depuis plusieurs mois. Personnellement, quand on me dit : super-héroïnes, XIXe siècle et Joss Whedon, je ne pouvais que tomber sous le charme. Pour commencer, le casting est vraiment excellent. Laura Donnely, et Ann Skelly, héroïnes de Outlander et Vikings, sont magnifiques dans leurs rôles. L’esthétique de la série m’a tapé dans l’œil dès le premier épisode. On peut voir un vrai effort de la production pour que le spectateur soit imprégné du Londres victorien. Le seul reproche : les dialogues. Certains passages sont anachroniques, ce qui est toute de même dommage, surtout que la costumière a réalisé un travail de dingue pour que les costumes soient les plus fidèles à la réalité

Pour une fan de comics comme moi, je n’ai pas pu passer à côté de la forte ressemblance avec Buffy contre les vampires, ou encore X-Men. Vous aussi vous avez fait le rapprochement ? J’espère que la suite de la série arrivera à trouver un charme propre à elle, car il y a vraiment énormément de potentiel derrière The Nevers

Retrouvez la critique complète des The Nevers ici et découvrez sa bande-annonce :

La série d’avril d’Elisa : La Voie du Tablier sur Netflix

Ce mois-ci, je suis tombé sous le charme du manga La voie du tablier diffusé sur Netflix depuis le 8 avril. À la base, c’est un manga écrit et illustré en février 2018 par Kōsuke Oono, et c’est le studio J.C. Staff qui a eu la chance de le produire en série pour la plateforme Netflix (et d’une façon fabuleuse).

On y suit l’histoire totalement folle de Tatsu, le chef d’un clan yakuza, appelé aussi “le dragon immortel”, qui décide de quitter ce monde violent des gangs pour devenir un homme au foyer terriblement exemplaire et effrayant à la fois, et ainsi aider sa femme Miku. Le synopsis en lui-même est très cocasse, et permet de rire face à des situations normalement banales et qui deviennent aussi épiques qu’un combat, comme par exemple lorsqu’il cuisine.

J’ai particulièrement adoré les dessins du manga, l’univers et surtout ce personnage principal totalement rocambolesque. Si vous aimez les manga courts, drôles et originaux, je vous conseille fortement de le regarder pour un bon moment assuré !

Découvrez la bande-annonce de La Voie du Tablier :

La série d’avril de Lucille : Zero sur Netflix

Zero, c’est une toute nouvelle série italienne qui a rejoint le catalogue Netflix. On y suit Omar, jeune adolescent d’origine sénégalaise qui vit dans les quartiers difficiles de Milan avec son père et sa sœur. Livreur de pizzas, sa véritable passion est le dessin, et son rêve est de pouvoir en vivre. Rien de spectaculaire jusqu’ici, mais Omar a en réalité un don bien spécial : il peut disparaître lorsqu’il est en proie à une forte émotion. Suite à un accident, tout son quartier est plongé dans le noir, et la mairie demande 10 000 euros pour que cela soit rétabli au plus vite, sinon les habitants seront contraints d’attendre dans l’obscurité. C’est alors qu’Omar se retrouve en mission pour sauver son quartier avec son don, sous l’impulsion de ses tous nouveaux amis, Sharif, Sara, Momo, et Innocent..

Rafraîchissante, cette série est touchante et ne donne pas une impression de déjà vu. Remplie d’espoir, Zero met en lumière “ceux que nous n’entendons pas”, les personnes issues de milieux défavorisés. Et pourtant, on y découvre avec émerveillement leur solidarité, leur combativité et leur amour les uns pour les autres. Avec huit épisodes d’une vingtaine de minutes, je suis restée sur ma faim. Et je suis convaincue que cela sera également votre cas ! 

Découvrez la bande-annonce de Zero :

La série d’avril de Mazarine : Shadow and Bone sur Netflix

J’ai pu découvrir avec grand plaisir sur Netflix la série Shadow and Bone : la saga Grisha sorti le 23 avril dernier en huit épisodes. Cette série créée par Eric Heisserer est basée sur la trilogie Grisha et la saga littéraire Six of crows de Leigh Bardugo.

Tout au long de la série nous suivons les aventures d’Alina Starkov, orpheline et  cartographe pour l’armée du royaume de Ravka. Ce royaume est coupé en deux à cause d’une terrible malédiction, le Fold, un vent noir, sombre et maléfique qui déchire un pays par conséquent très risqué à traverser. Cette malédiction règne depuis des millénaires sur Ravka. Cependant, Alina va se découvrir au cours de la série des pouvoirs pouvant combattre cette malédiction. Ainsi, elle va être recrutée par les Grishas, de puissants magiciens pour les accompagner dans leur quête et combattre le Fold.

Vous serez éblouis par l’univers d’Alina, entre les décors somptueux et les costumes exceptionnels que propose Shadow and Bone, un vrai coup de coeur.

Découvrez la bande-annonce de Shadow and Bone :

La série d’avril de David : Les Mighty Ducks ou les Petits Champions Game Changers sur Disney +

Ce n’était pas forcément mon premier choix puisque la série est sortie courant mars sur Disney +. Toutefois, l’épisode 6 diffusé le 30 avril 2021 de cette nouvelle variation des Mighty Ducks fait partie de ces moments nostalgiques qui nous replongent dans des moments mythiques que l’on a pu vivre plus jeune.

Par rapport aux différentes séries citées plus haut, intrinsèquement, Les petits champions est probablement le show le moins qualitatif de cette sélection. Dans les années 90, la franchise faisait partie des films estampillés Disney qui faisaient la part belle aux bons sentiments. On y suivait une bande d’enfants peu estimés par les autres…
Un brillant avocat incarné par Emilio Estevez (dont la renommée était importante à l’époque) se retrouve coach de cette équipe de « bras cassés » suite à une erreur importante de sa part. Il va à leurs côtés créer une équipe qui côtoiera les sommets du hockey junior.

Bien des années plus tard, les Mighty Ducks renaissent de leurs cendres sur la plateforme Disney Plus sous la forme d’une série. On retrouve la pétillante Lauren Graham en mère célibataire qui va tout faire pour permettre à son fils de pouvoir exercer le sport de ses rêves. Leur route va croiser celle de Gordon Bombay tombé dans l’oubli. Il possède une patinoire peu reluisante et ne veut plus rien savoir de ce sport après de nombreuses désillusions.

Comme vous vous en doutez, avec le temps, l’état d’esprit du célèbre entraîneur des premier Ducks va changer. L’épisode 6 était l’occasion de retrouver quelques uns des enfants qui jouaient dans les premiers films. Avec en fond la thématique musicale des films, on se remémore avec une certaine facilité les frissons ressentis lorsque ces enfants faisaient leurs premiers pas sur la glace.

Pour info, le leader des premiers ducks était Joshua Jackson. Eh oui, c’est bien l’acteur qui jouait dans Dawson, Fringe et bien d’autres shows renommés…

Découvrez la bande-annonce de Les Mighty Ducks ou les Petits Champions Game Changers :

La série de Barbara : la septième saison de The 100

La septième et dernière saison de The 100 est disponible depuis le 1er avril sur Netflix. Une bonne nouvelle puisqu’elle a été diffusée aux Etats-Unis depuis quelques mois déjà. Et pour cette dernière saison, les réalisateurs ont fait fort en science fiction, entre voyage spatio-temporel, passage d’un monde à l’autre ou encore invisibilité, nous sommes servis !

La saison 6 se terminait sur un énorme cliffhanger où nous nous demandions qui était cette jeune Hope, apparue de nulle part, mais aussi où était passée Octavia. Grâce à ces 13 épisodes d’environ une heure chacun, nous comprenons mieux ce qu’il se passe, même si malgré tout, certaines interrogations planent toujours dans l’air… Le point positif à noter, que l’on avait perdu dans ces dernières saisons, serait les retours dans le passé pour expliquer comment sont apparus les natifs sur Terre ainsi que cette fameuse langue, le Trigedasleng. Ces flashbacks permettent vraiment de faire un lien avec la première saison, la boucle est bouclée comme on dit…

Bien sûr et comme dans chaque saison, les réalisateurs n’hésitent pas à nous surprendre avec la mort de personnages importants… C’est d’ailleurs ce qui nous permet d’être aussi captivés par la série : les rebondissements à chaque épisode, tous aussi farfelus les uns que les autres. Nous devons tout de même avouer qu’il n’était pas évident de suivre cette saison, beaucoup d’informations sont données en un temps assez limité pour pouvoir tout comprendre. Les épisodes auraient mérité d’être plus nombreux pour nous emmener en douceur dans ces aventures saugrenues. Un autre petit reproche que l’on pourrait faire toucherait le scénario qui fait revenir à la surface d’anciens personnages qui sont surtout là pour faire plaisir à la fanbase que pour faire avancer l’histoire…

Néanmoins, pour rester sur une note positive, nous avons définitivement binge watcher cette saison, avec un léger coup de nostalgie en travers de la gorge étant donné que c’était la dernière fois que cette fine équipe d’aventuriers étaient regroupés à l’écran. Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur la saison 6, c’est par ici !

Découvrez la bande-annonce de The 100 saison 7 :