Les représentants tricolores ont très mal débuté l’édition 2020-2021 de la très convoitée Ligue des Champions. En effet, le PSG ainsi que Marseille ont été battus sur le fil par Manchester United et l’Olympiakos. Tandis que les Rennais ont eux été tenus en échec par les russes de Krasnodar.
Un match décevant coté Parisien
Pour son premier match dans cette coupe aux grandes oreilles le PSG a concédé la défaite 2 buts à 1 au Parc des Princes face à Manchester United. Le portugais Bruno Fernandes a ouvert le score sur penalty à la 23ème minute. Le PSG ,10 min après le retour des vestiaires, a profité d’un CSC (contre son camp) de Martial sur corner. Enfin, Marcus Rashford a crucifié les parisiens en toute fin de match sur une frappe entrée de surface, bien servie par l’entrant Paul Pogba.
A noter que l’animation offensive du Paris Saint-Germain a été relativement pauvre. Neymar, Kylian Mbappé et Di maria ont manqué d’inspiration dans la zone de vérité. Très souvent ils n’ont pas fait les bons choix. De plus, le bloc défensif a été défaillant et l’entrejeu parisien à été en grande difficulté. Cela peut s’expliquer par un déficit technique, de complémentarité et d’automatisme entre les trois milieux alignés mardi soir. De son coté, Man United a très bien joué l’aspect sans ballon notamment avec un intéressant marquage individuel. L’effort collectif des Mancuniens est à relever, il s’illustre par un pressing payant à plusieurs reprises . Les tops de ce match sont définitivement les joueurs Bruno Fernandes et l’international Anglais Rashford.
L’autre match du groupe J a opposé le RB Lepzik au club turc de Basaksehir. Victoire 2-0 des allemands. Les deux derniers du classement s’affronteront ce mercredi prochain. Les parisiens auront plus qu’intérêt de ramener les trois points de leur voyage en Turquie.
Un retour raté pour les Marseillais
Sept ans après son dernier match, dans la plus grande des compétitions, l’Olympique de Marseille s’est incliné sur le score d’un zéro face aux grecs de l’Olympiakos. C’est dans le temps additionnel que Koka a marqué pour donner la victoire à son équipe. A noter que l’ancien marseillais Valbuena est à l’origine du but, en délivrant une passe décisive.
La principale cause de l’échec marseillais est due à son apport offensif inexistant. Une statistique illustre bien cela : de la 46ème minute au coup de sifflet final, Marseille n’a pas tiré au but. Le leader technique de l’attaque marseillaise Dimitri Payet a été transparent. Il a complètement loupé son match. Comme si Marseille était venue en Grèce pour jouer le 0-0… Excepté en fin de match où André Villas-Boas a abattu ses dernières cartes avec 5 changements dans les 15 dernières minutes. Cependant ils n’ont rien apporté, cela a même profité aux grecs qui ont crucifié les marseillais sur l’une des dernières actions. On se demande pourquoi le coach marseillais n’a pas reconduit son 4-4-2 en losange qui avait plutôt bien fonctionné le week-end dernier contre Bordeaux. Sûrement un manque d’ambition de la part du coach portugais. De son coté Valbuena et les siens ont été plus impactant offensivement avec notamment de réels actions. Victoire méritée.
Dans le groupe C, le favori du groupe Manchester City a fait respecter la loi en s’imposant à domicile 3-1 face au FC Porto. Deuxième journée qui s’annonce difficile pour les marseillais, match le 27/10 contre le cador anglais.
L'OM est sur 10 défaites consécutives en #UCL
❌ 1-2 v Inter (2012)
❌ 0-2 v Bayern (2012)
❌ 0-2 v Bayern (2012)
❌ 1-2 v Arsenal (2013)
❌ 0-3 v BVB (2013)
❌ 1-2 v Naples (2013)
❌ 2-3 v Naples (2013)
❌ 0-2 v Arsenal (2013)
❌ 1-2 v BVB (2013)
❌ 1-0 v Olympiakos (2020) pic.twitter.com/Uyyt3tuUxO— Actu Foot (@ActuFoot_) October 21, 2020
Le Stade Rennais peut avoir des regrets…
Pour sa première en Ligue des Champions les hommes de Julien Stéphan ont concédé le nul face au Krasnodar. L’attaquant rennais Guirassy avait permis sur penalty à la 56 de donner l’avantage à son équipe. Seulement 3 minutes après, l’équatorien Ramirez a égalisé sur une magnifique frappe pied gauche aux 18 mètres.
Les russes ont livré un vrai match de Coupe d’Europe, notamment dans la gestion du rythme et l’investissement. Ils pointent à sept kilomètres parcourus de plus que les Rennais, avec pourtant deux changements en moins. Vilhena et Olsson, les deux métronomes de l’équipe , ont ainsi dépassé les douze kilomètres. Aucun Rennais n’a atteint cette barre. Cela permet de mesurer l’intensité physique que peut mettre un adversaire en Ligue des champions. Néanmoins, il faut dire que ce match nul est très frustrant pour les rennais. L’équipe bretonne a livré une très belle performance avec notamment une bonne entame de match, beaucoup d’intensité et une folle fin de match. Néanmoins, en Ligue des Champions il faut avoir un esprit tueur. Tait peut en témoigner puisque ce dernier a loupé deux énormes occasions au point de penalty à la 70ème et 87ème minutes. Hunou (90’) et Guirassy (90’+ 6) ont ensuite fait les frais de l’état de grâce de Safonov. Très très belle prestation du gardien russe qui est sans doute l’homme du match. Au final, Rennes a livré une belle entrée en matière au niveau du contenu mais cela est regrettable au niveau du score.
L’autre match du groupe E opposant les Blues de Chelsea au FC Séville, récent vainqueur de la Ligue Europa, s’est soldé par un match nul 0-0. Dans les semaines a venir, le Stade Rennais devra réaliser l’exploit de prendre des points face aux deux favoris du groupe.