Critique : « Eight Days a Week » de Ron Howard

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Il y a quelques jours, Pathé Live nous présentait en avant première le documentaire de Ron Howard (Rush, Cocoon). Eight Days A Week sortait donc pour une séance unique le 15 septembre dernier, et c’est une réussite. Le réalisateur de 62 ans nous livre ici un documentaire sur le groupe incontournable de notre temps, et à la fois légendaire : les Beatles. 

Premier documentaire depuis Beatles Anthology sorti en 1995, The Beatles : Eigh Days a Week se concentre sur la période « Beatlemania » du groupe. Leurs débuts dans des bars, pour atterrir devant 56 000 personnes au Shea Stadium à New York, Ron Howard nous montre l’ascension de ce groupe phare des années 60. Il ne suffit pas d’un réalisateur de renommée et de la boite de production mère pour produire un bon documentaire. Il faut des images inédites, des témoignages. Et Howard relève le défi sur fond d’adolescentes en effervescence criant jusqu’à s’évanouir.

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Et de l’inédit, on en a. En plus de maîtriser avec soin les images d’archives, qui restent le pilier de ce documentaire, le film se compose d’images complètement remastérisées pour le plaisir de nos yeux, et surtout de nos oreilles. En effet le film ne se base pas sur des reconstitutions, presque la totalité des images sont des concerts, des interviews, toutes plus authentiques les unes que les autres. Et la particularité de ce film, c’est à quel point il se détache de notre réalité. La narration, les dialogues, tout sort tout droit de leur époque. La seule chose qui nous tire hors de ce rêve de boys band sont les quelques témoignages de compositeurs, d’artistes, et de Ringo Starr et Paul McCartney selon leur opinion aujourd’hui. De ce point de vue, le film nous fait presque sympathiser avec ces 4 légendes qui sont juste sous nos yeux en définition 4K. 

Se confronter à ce mastodonte de l’histoire de la musique était un défi à relever. Films, livres, CD, produits dérivés, les témoignages et publications sur les Beatles ne se comptent plus. Alors se demander si on connaissait le groupe mais pas leur histoire, la réponse est oui. Revisite des singles incontournables, visites en coulisses, concerts inédits, Eight Days a Week nous offre ces images authentiques qui nous rapprochent presque personnellement pendant 2 heures de ces 4 légendes de la musique.