Aujourd’hui on revient sur un titre sorti en début d’année chez Komikku, le retour de Yusuke Ochiai avec le one-shot Moon Shadow !
Moon Shadow (Tsukikage)
Auteur : Yusuke Ochiai
Éditeur : Komikku (Shonen Gahosha au Japon)
Date de sortie : 28/01/2016
Nombre de tomes : one-shot
Prix : 7,90 €
Synopsis :
“Méprise les forces du mal, sans jamais pardonner, du plus profond de ton être !”
Je suis Hikari Mizuno, une banale femme au foyer. Tout ce que je souhaite c’est vivre paisiblement. Pourtant je suis une ancienne femme sniper ayant parcouru le monde entier. Mon nom de code : Moon Shadow.
Yusuke Ochiai est l’un des tous premiers auteurs des éditions Komikku. Il avait signé un triptyque nommé l’île infernale édité en France en 2012. Particulièrement à l’aise dans le style sombre, il nous proposait avec Moon Shadow un manga beaucoup plus drôle.
Ne vous fiez pas à cette couverture, Moon Shadow est bel et bien un titre humoristique. Fraîchement reconverti en tant que femme au foyer, Hikari Mizuno traîne un passé obscur derrière elle. En effet, quelques années auparavant, elle était connue dans le milieu comme étant une sniper répondant au nom de code Moon Shadow. Bien qu’elle essaie de vivre paisiblement son quotidien aux côtés de son mari, certaines personnes de son entourage restent exécrables. Et c’est dans ces situations que le proverbe « chasser le naturel, il revient au galop » prend tout son sens. Hikari laisse place à son alter ego qui se chargera de donner une bonne leçon à qui l’aura bien cherché. Si le sourire vous vient facilement, on n’omettra pas de souligner le côté critique sociale que Yusuke Ochiai traite en fond : harcèlement moral, prostitution ou encore escroquerie, bref le type de fait de société qui rappelle que tout n’est pas rose au Japon.
Sans trop s’étaler sur une oeuvre trop longue, Yusuke Ochiai nous prouve qu’il sait varier les genres. Bien que son style reste sombre, il sait adapter son scénario, afin qu’il colle à son trait sérieux. Avec Moon Shadow, il nous sert un titre qui allie humour et critique sociale dans un one-shot plus que plaisant.
Je vous laisse ici un extrait du titre !
