Prey fait son cinéma : en 2032 le réveil est douloureux !

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Ce mardi 2 mai 2017, quelques jours avant le lancement officiel du nouveau FPS PREY, une soirée parisienne « Prey fait son cinéma » mêlait avec bonheur démo du jeu et films. Comment mieux illustrer les filiations entre science-fiction, cinématographie et jeux vidéos … du texte au jeu, trois moments de la création. Trois moments du passé, et un super-bonus du futur avec 15 minutes du prochain Alien Covenant. Ridley Scott à l’écran, ensuite une plongée vers le monde de nos créateurs, et une inquiétante arrivée sur un monde étranger où poussent … des champs de blé ! L’image est superbe … l’envie de la suite immense.

PREY est un jeu de tir à la première personne développé par Arkane Studios et édité par Bethesda Softworks, avec Chris Avellone (Fallout New Vegas …) au scénario. Une suite du Prey 2006, pas sur la base du projet Prey 2 de Human Head Studios, mais bien un tout nouveau « from scratch » d’Arkane Studios. Les premiers testeurs le comparent à Bioshock, Half LIfe ou Dishonored, dans un environnement futuriste.

Imaginez votre réveil en 2032, dans une station spatiale où des expériences d’utilisation d’aliens pour renforcer des capacités humaines ont, hum, mal tourné ! Un univers très vaste, bien complexe, et graphiquement réussi. Vous y incarnez Morgan, et à vous de dégommer avec intelligence, mais aussi de bons réflexes, car il en surgit de partout, et ils sont rapides, des aliens plus qu’hostiles : les mimics. Rien  à discuter, tirez, et tirez encore ! En songeant à recharger, améliorer votre équipement et vos compétences, humaines ou alien d’ailleurs. Un aspect sympa du jeu, cette possibilité de vous renforcer avec les pouvoirs de ceux que vous combattez, mais attention, si vous choisissez cette voie, certains systèmes bien humains de défense vous considéreront comme alien et vous attaqueront sans pitié. Pas simple le choix entre 6 ou 7 axes de développement possibles de votre personnage.

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Les inspirations de PREY étaient bien illustrées à cette soirée par la projection de 3 films-cultes dont les créateurs du jeu se sont nourris, sans plagiat, plutôt dans l’esprit.

Alien, celui de 1979, pour l’idée du combat entre chasseur et proies, … ou souvent l’inverse, l’humain étant proie tout autant que killer, dans des couloirs déserts, avec des effets de surprise incessants. Car les aliens, et c’est une excellente idée, qui renvoie à The Thing, ont la capacité de se transformer en n’importe quel objet ou créature de votre quotidien. Vous ne regarderez plus votre poubelle de bureau de la même façon ! Vous devrez être sur vos gardes à tout instant, les ennemis surgissent comme par magie, et se déplacent très vite … quelques réglages de gameplay sont semble-t-il bienvenus pour optimiser votre cadence de tir.

Et gardez, ou plutôt cherchez, restaurez votre mémoire, nettement moins fluide que le jeu ! Car Morgan est un peu dans le coltard … et un journal riche, des textes bien pensés vont devoir vous aider à comprendre cet univers pour y survivre. Un petit air de Total Recall, la 3ème référence filmique.

Un jeu prometteur, … s’il fallait un bémol, disons que la musique des combats est « stressante » et vous motivera à en finir rapidement avec les mimics pour retomber dans une musique d’ambiance plus cool !

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