Que reste t-il après l’amour ? Reste t’il vraiment quelque chose après l’amour ? Daniel Soulier s’interroge sur l’amour et la vieillesse.
Deux vieux dans une maison, les années soixante-dix. La retraite, l’épuisement d’un monde qui change, d’une relation. Entre les deux, c’est l’amour-vache, plus vache, que amour. Ce sont des répliques entre deux personnages qui ne savent pas se dire « je t’aime » sans doute. Des petites scénettes au début composent la pièce. Alors que l’on croit partir sur une comédie, la pièce se révèle lourde de sens. Une performance à saluer, deux acteurs campant un homme et une femme ayant oublié comment se dire, je t’aime.
Mais ce qui touche, c’est le texte, ce questionnement sur la vie, de là où elle nous a pris jusque là où elle nous emmène. Ce n’est pas une comédie, ce n’est pas une tragédie. C’est plus que ça. C’est une pièce touchante. Pleine de volontés. Pleine d’amour non dit, mais aussi de rancune. Cette rancune que l’on doit avaler, pour le bonheur de l’autre. Une pièce qui se questionne et nous questionne. Une pièce tellement touchante que l’on ne saurait que trop vous conseiller.
Une autre suggestion théâtre que l’on vous recommande.